L’avenir de l’ours blanc n’est pas rose
La situation des ours polaires vivant près de la mer de Beaufort, dans le nord-ouest canadien, s’est détériorée depuis une dizaine d’années.
Des scientifiques américains et canadiens ont étudié l’abondance des ours blancs, leur santé et le taux de survie des petits. La population d’ours polaires a chuté de presque la moitié, passant de 1 600 ours (en 2004) à 900 (en 2010).
Les jeunes ont été plus affectés. Entre 2003 et 2007, seuls deux oursons sur 80 recensés ont atteint l’âge adulte. Depuis 2007, et pour une raison inconnue, le nombre d’ours polaires de la mer de Beaufort semble s’être stabilisé.
Les biologistes craignent un autre déclin dans cette région arctique en raison du réchauffement climatique. En effet, la mer de Beaufort est l’endroit où la banquise fond le plus rapidement. Steve Amstrup, un des auteurs de l’étude, explique : « Nous sommes à peu près certains que les ours polaires ne peuvent survivre sans glace de mer. Ils en ont besoin pour se reproduire et chasser le phoque. » Quand la banquise fond, les ours doivent se réfugier sur le rivage et jeûner jusqu’à ce que la glace se reforme en automne. Selon le scientifique, la seule solution consisterait à réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement de la planète.
Qu’en est-il de la population mondiale d’ours polaires? Elle compte présentement de 20 000 à 25 000 individus. D’ici 2050, plusieurs spécialistes s’attendent à une population réduite des deux tiers.
Je vais envoyer ça à d’autres personnes.